Réussir ses khôlles dans les matières scientifiques

Réussir ses khôlles dans les matières scientifiques

C’est sans doute l’aspect le plus singulier dans le mode de fonctionnement des classes préparatoires : les khôlles (ou colles, c’est comme on veut), ces interrogations orales qui viennent rythmer la vie de tout préparationnaire et qui parfois l’effraient sont essentielles à la fois pour la préparation aux oraux des concours, mais elles sont aussi le moyen de solidifier la compréhension du cours de façon régulière. Voyons comment bien les aborder.


Source : Ac. de Versailles

Comment les préparer ?

Le plus important est la maîtrise parfaite du cours (y compris des démonstrations en maths). Assurez-vous donc que vous le connaissez pour la khôlle mais il est clair que le travail d’apprentissage du cours a du avoir lieu au jour-le-jour.
Par ailleurs, repassez en revue les exercices que vous avez déjà cherchés, mais ne perdez pas de temps à en chercher de nouveaux juste avant la khôlle.
La préparation des khôlles ne doit pas déséquilibrer votre plan de travail général : l’apprentissage au jour-le-jour du cours et l’habitude de capitalisation sur les exercices que vous cherchez (sur ces deux points, retrouver un ensemble de conseils dans la partie II.2 de Je Vais Vous Apprendre à Intégrer l’X) doivent vous permettre d’éviter les gros « coups de bourre » avant les khôlles.

Pour la khôlle elle-même, comment je m’y prends ?

Les quelques points suivants peuvent vous permettre de tirer le maximum de vos khôlles :

  • Présentez proprement : écrivez votre nom en haut à gauche du tableau, présentez clairement vos calculs et faites des schémas
  • Ne restez pas le nez sur le tableau : deux pas de recul peuvent vous permettre de bien réfléchir (à minima d’en avoir l’air, ce qui a son importance), de vous rendre compte d’erreurs, et parfois même de « voir » la solution.
  • Engagez un vrai dialogue avec le khôlleur : les khôlles sont une épreuve orale donc une réponse rédigée au tableau ne suffit pas et vous expliquer votre raisonnement. Mais surtout, engager le dialogue avec le khôlleur vous permet de glaner des informations et de démontrer vos capacités au-delà de la résolution stricte de la question posée : en effet, si vous buttez, n’hésitez pas à expliquer les méthodes auxquelles vous pensez, à la possibilité de résoudre l’exercice en ajoutant une hypothèse, etc.
  • ✓ Jouez franc jeu : si vous avez déjà fait l’exercice qui vous est donné, dites-le car vous êtes là avant tout pour progresser et la note est secondaire (le jour du concours, c’est une autre histoire…). Par ailleurs, si vous séchez sur tout ou partie de la question de cours, inutile de faire croire au khôlleur que le point n’a pas été vu car le programme de khôlle qu’il a sous les yeux est précis et détaillé (et oui, vos professeurs sont sérieux !).
  • Faites un compte-rendu écrit de chaque khôlle pour vous construire un ensemble d’exercices dont vous vous souviendrez assez facilement (Plus de détails sur ce point dans la partie II.2 de Je Vais Vous Apprendre à Intégrer l’X).

Faut-il avoir peur des khôlles ?

Les khôlles sont là pour vous faire progresser, et les khôlleurs aussi, alors si certains d’entre eux peuvent vous paraître un peu rudes, ne vous laissez pas déstabiliser et gardez toujours à l’esprit que la note que vous obtenez n’a rien de déterminant.

A vous de jouer !


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Retrouvez une méthode clé-en-main pour réussir les écrits en prépa MPSI/MP, PCSI/PC, PSI dans le guide Je Vais Vous Apprendre à Intégrer L'X.

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