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Cinq lois de productivité à connaître en prépa – La loi de Murphy (4/5)

Cinq lois de productivité à connaître en prépa – La loi de Murphy (4/5)

« Si un projet peut mal tourner, il va infailliblement mal tourner » : telle est la promesse de la Loi de Murphy, adage à mi-chemin entre plaisanterie aisément relayée et principe sain de pessimisme forçant à parer à toutes les éventualités.

 

La loi de Murphy n’a évidemment rien de scientifique ou de statistique, elle tient principalement au fait qu’un événement négatif marque plus le sujet qu’une réussite ; un biais communément partagé consiste donc à de parer au mieux à l’éventualité d’un échec. Cependant, il peut s’agir d’un excellent principe de précaution dans le cas où ne pas rater une tâche, ou une échéance, est réellement capital.

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Qu’est ce que cela veut dire pour vous ? Que vous avez tout intérêt à lister les événements capitaux, et à exercer une forme de paranoïa intelligente à leur égard : double réveil le jour des DS (éventuellement même charger un ami de faire « troisième réveil »), achat dès aujourd’hui de batteries de rechange pour votre calculatrice et votre montre, doubler tous vos stylos, etc. Au-delà de ça, soyez infaillible sur les éléments déterminants de chaque matière : cours en maths, règles en langues, etc. Le jour où tout va mal… vous vous en remercierez.

La semaine prochaine, la loi de Parkinson vous montrera comment mettre à profit votre manie de toujours tout travailler à la dernière minute.

Cinq lois de productivité à connaître en prépa – La loi des rendements décroissants (2/5)

Cinq lois de productivité à connaître en prépa – La loi des rendements décroissants (2/5)

La loi des rendements décroissants, popularisée par David Ricardo, exprime le principe simple selon lequel, dans tout projet, les efforts portés en premier sont les plus rentables, et que, à mesure que le projet croît, chaque « unité » d’effort supplémentaire produit un rendement proportionnellement moindre que celle qui lui précède.

 

Source : relationship-economy.com

 

Toutes choses étant égales par ailleurs, chaque heure passée à travailler votre langue vivante aura un rendement relatif inférieur à la précédente : elle apporte sa pierre à un édifice plus solide, pour qui elle est donc moins vitale.

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Qu’est ce que cela veut dire pour vous ? Cela veut simplement dire qu’il faut prioriser, toutes choses étant égales par ailleurs, les matières où vous n’êtes pas encore bon : chaque effort est payé cash. Il est bien plus facile de passer de 2 à 7 que de 12 à 17. Par ailleurs, plus les heures avancent, moins il est utile de vous acharner sur ce devoir de maths qui vous a déjà pris deux demies-journées, quand d’autres tâches réclament votre effort et paieraient bien.
La loi des rendements décroissants souligne à quel point la modération est positive en toute chose, et qu’en prépa, il faut ne jamais mettre tous vos oeufs dans le même panier.

La semaine prochaine, découvrez la loi des séquences homogènes, et connaissez la réelle némésis d’une session de travail en prépa.

Cinq lois de productivité à connaître en prépa – La loi de Pareto (1/5)

Cinq lois de productivité à connaître en prépa – La loi de Pareto (1/5)

Les lecteurs de JVVAIX le savent : la loi de Pareto (ou règle des 80/20), stipule que dans toute mobilisation d’efforts en vue d’un objectif fixé, 20% des efforts les plus stratégiques produisent 80% de l’effet.

Vilfredo Pareto

 

Ce sont les 20% des questions de votre DM de maths qui compteront pour 80% de la différence que vous ferez d’avec vos camarades, 20% du temps passé sur votre révision du vocabulaire et de tournures en anglais qui générera 80% de la matière que vous utiliserez le jour du devoir. A l’inverse, 80% des ressources (en temps, en efforts, en argent), que vous consommerez pour arriver à vos fins ne contribueront qu’a minima vers l’objectif choisi. C’est lorsque vous passez deux heures en TD d’informatique en binôme avec un camarade plus à l’aise que vous et qui fait le TD presque tout seul. C’est lorsque vous restez dans votre zone de confort en maths en passant du temps à chercher superficiellement des exercices corrigés et en regardant rapidement la correction.

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Qu’est-ce que cela veut dire pour vous ? Que vous devez élaguer l’emploi de votre temps pour le consacrer à des tâches qui en valent toujours la peine en vue de l’objectif des deux ans : réussir le concours. Vous devez identifier ces 20% de l’effort qui, pour vous, se traduisent par 80% de l’effet, et les répliquer autant de fois qu’il le faudra. Dans tous les cas, retenez une chose : en prépa, traitez votre temps comme une ressource très rare, et exigez-en le meilleur.

La semaine prochaine, découvrez la loi des rendements décroissants, et ce qu’elle implique pour vous en prépa.

La prépa 2.0 – aubaine ou piège ?

La prépa 2.0 – aubaine ou piège ?

La croissante numérisation des supports du savoir ces dernières années (portables, Ipad, Kindle, etc.), et la multiplication des ressources adaptées à ces nouveaux formats pose une question : dans un cursus où l’ensemble des cours et des évaluations au cours de l’année et aux concours resteront 100% papier pour encore longtemps, quelle place accorder à l’informatique ? Petite typologie.

vincentabry.com

Les ressources en ligne (annales, exercices corrigés, blogs comme celui-ci). L’accès gratuit et à jour à des ressources auparavant payantes ou inexistantes constitue clairement un progrès à mettre à profit par tout préparationnaire en 2012 : c’est notamment clé pour les recherches d’information pour votre TIPE. Attention cependant : prenez uniquement ce dont vous avez besoin et ne vous perdez pas dans le trou noir. Faites de l’abondance d’information un atout, n’en soyez surtout pas l’esclave, car il est clair qu’aucune ressource ne sera la réponse parfaite à vos problèmes. En particulier pour les exercices, dites-vous bien que :

  • ✓ Votre professeur est le mieux placé pour vous donner les exercices les plus pertinents pour vous
  • ✓ Ne pas chercher à fond les exercices est une perte de temps
  • ✓ A l’écrit comme à l’oral, on attend de vous une solution expliquée et rédigée : faire des QCM sur internet est donc, encore une fois, une perte de temps

– Les logiciels d’aide à la productivité. Des applications pour portable peuvent vous faciliter la vie : calculer vos cycles de sommeil (Sleep Cycle), établir des fiches mnémotechniques, en particulier pour les langues (AnkiSRS, Supermémo). Un bémol sur les applications de soi-disant e-learning, qui sont plus souvent des placebos à la réelle productivité que des boosters.

– Les « passe-temps » Facebook, Twitter, et le Tumblr de Justin Bieber ont extrêmement peu de portée pédagogique. Ils peuvent faire partie de votre temps de décompression, qui doit donc être limité et encadré. Si vous êtes en internat et que vous avez la chance de ne pas avoir d’ordinateur portable ou de tablette, vous limitez les risques ! Sinon, une astuce : vous pouvez greffer des petits logiciels ou « plug-ins » à votre navigateur internet, qui limiteront ou empêcheront l’accès à certains sites préalablement inscrits (par vous) comme responsable de votre perte de temps. Jetez un œil à Blocker.

Si les supports digitaux peuvent être utiles et sont dans certains cas à conseiller, il y a beaucoup de pièges, et le simple fait de les éviter vous donnera de l’avance sur les autres candidats. Tranchons donc, pour ceux qui se poseraient la question : vous n’avez pas besoin d’ordinateur ou d’Ipad en prépa, et d’expérience, il est probable que cela vous desserve même à long terme.

Nous mesurons pleinement l’ironie de dire cela sur un blog, qui plus est relayé par Facebook et Twitter, mais votre réussite passe avant tout ; observez ceux d’entre vous qui ne possèdent pas d’ordinateur ou d’Ipad : ils ne se posent même pas ce problème-là, et c’est très souvent tant mieux.

PS : cet article est cross-posté sur integrerHEC.fr, car pertinent aussi en prépa HEC !

Les métiers après l’école d’ingénieur : Entrepreneur dans le secteur de l’efficacité énergétique des bâtiments

Les métiers après l’école d’ingénieur : Entrepreneur dans le secteur de l’efficacité énergétique des bâtiments

Nous continuons notre série sur les métiers auxquels peuvent mener des études en école d’ingénieur. Aujourd’hui c’est au tour de Dimitri, créateur d’entreprise après des études à Centrale Paris.

N’hésitez pas à nous contacter (sur notre page contact ou via @integrerlx sur Twitter) pour nous proposer des interviews sur des métiers qui vous intéressent : nous essaierons de trouver les bons profils via notre réseau.



En quelques lignes, en quoi consiste ton activité ?
Sénova est cabinet de conseil indépendant capable de guider les particuliers qui ont un projet de construction ou de rénovation pour leur garantir de le faire sans se tromper et en valorisant au maximum leur bien. Nos conseils portent sur l’amélioration de la performance énergétique et chaque maison passée entre nos mains ressort idéalement avec une étiquette énergie A pour un investissement le plus optimisé possible. Sénova intervient dans toute la France.

Je suis co-fondateur de Sénova et mon rôle consiste à développer commercialement l’activité en faisant en sorte que Sénova soit connu par un toujours plus grand nombre de particuliers. Notamment, nous travaillons notre présence sur le web et mettons en place des partenariats avec des acteurs du bâtiment, de l’énergie et de l’immobilier qui nous prescrivent à leurs clients. Bien qu’ingénieur, je n’ai donc pas de rôle technique dans l’entreprise. C’est mon associé, lui aussi ingénieur, qui a la responsabilité du service technique.

Tu peux nous expliquer les étapes de la création de ton entreprise ?
Sénova est une entreprise que mon associé et moi-même avons cofondée il y a plus de 3 ans et nous avons reçu dès le départ le soutien de notre école d’ingénieur d’origine : l’Ecole Centrale Paris. Elle a accepté d’héberger Sénova dans ses laboratoires et de nous mettre à disposition des formations spécifiques ainsi que des heures de coaching d’entrepreneurs.

  • – La première année, nous avons servi nos premiers clients, mis en place nos premiers outils, mieux compris le marché : c’était très artisanal !
  • – La deuxième année, nous avons recruté nos premiers salariés à temps plein en CDI, nous avons structurés nos méthodes et développé nos premiers outils et logiciels en interne. Nous avons aussi levé nos premiers fonds auprès d’investisseurs institutionnels et Sénova s’est constitué un conseil de surveillance pour accompagner son développement.
  • – La troisième année, nous avons développé nationalement notre entreprise afin d’être capable d’intervenir partout en France et avons mis en place nos premiers accords cadres avec des partenaires nationaux. C’est encore à cette étape que nous nous trouvons aujourd’hui.

A quoi ressemble ton quotidien ?
Je n’ai pas de quotidien type. Mon associé et moi-même portons beaucoup d’importance à l’équilibre de vie et nous avons des horaires de travail tout à fait corrects : 9h-19h30 en moyenne. Nous ne travaillons que très exceptionnellement le weekend.

Toutes mes journées sont assez différentes les unes des autres mais je partage mon temps entre :

  • – Téléphone avec des prospects, des partenaires, des clients ou tout autre contact : 40 à 45 % de mon temps
  • – Réunion/Rencontres avec des clients, partenaires, employés ou candidats : 25 à 30 % de mon temps
  • – Travail sur des sujets ou projets « en solitaire » (production d’un document ou livrable, mise en place d’une procédure etc.) : 25 à 30 % de mon temps
  • Quelles sont les qualités nécessaires pour entreprendre ?
    Les qualités nécessaires pour entreprendre sont nombreuses mais entreprendre en soi permet de les développer. C’est un peu le chat qui se mort la queue mais l’expérience est la meilleure des formations et donc la qualité principale nécessaire à mon avis est d’être capable d’avancer dans l’inconnu, sans y voir clair au départ pour engranger au plus vite un maximum d’expérience. C’est le fameux ratio Action/Réflexion : pour entreprendre, surtout au début, il faut être à 90% dans l’action, c’est-à-dire au téléphone, à la rencontre de son marché, du monde extérieur etc.

    Après, il y a les 7 habitudes de Stephen R. Covey : Soyez proactif, Sachez dès le départ où vous voulez aller, Donnez la priorité aux priorités, Pensez gagnant/gagnant, Cherchez à comprendre avant d’essayer de vous faire comprendre, profitez de la synergie, et aiguisez vos facultés. Je recommande ce livre à tous.

    Qu’est-ce qui te plait particulièrement dans cette activité ?
    Ce qui me plait particulièrement, c’est la création, le progrès et le développement humain. Voir progresser mes employés, voir Sénova progresser, voir nos clients et partenaires progresser, voir l’habitat en France progresser vers de la basse consommation d’énergie sous l’impulsion de nos actions : c’est vraiment satisfaisant.

    Quel a été ton parcours pour en arriver là ?
    Après ma prépa math sup/math spé (filière PC), j’ai intégré l’école Centrale Paris où j’ai eu une formation d’ingénieur généraliste et une formation d’entrepreneuriat que j’ai complété à travers un cursus à l’ESCP.
    J’ai travaillé dans un cabinet de conseil en stratégie basé à Gurgaon en Inde en tant que consultant puis dans une filiale en création (Kbane) du groupe Adeo (Leroy Merlin) : tout pour rendre ma maison plus saine, plus économe et plus respectueuse de l’environnement.
    En parallèle de Sénova la première année, je travaillais le samedi et le dimanche dans un magasin Leroy Merlin en tant que conseiller de vente dans le rayon confort/chauffage pour me faire une expérience de terrain au contact des clients.

    En quoi être ingénieur est un atout ?
    Bien que j’aie un rôle commercial chez Sénova, être un ingénieur a clairement été un atout pour moi car cela me permet de savoir gérer la complexité. Or entreprendre est complexe !

    De plus, avoir un bagage technique très solide ouvre beaucoup de perspectives supplémentaires, même lorsque l’on n’exerce pas de « fonction technique » dans l’entreprise. Encore plus dans un domaine aussi technique que la rénovation énergétique de l’habitat et la construction à très basse consommation d’énergie !

    Quelles sont les évolutions possibles par la suite ?
    Sénova souhaite devenir un acteur très important de la rénovation à haute performance énergétique en France. Un premier objectif est de faire en sorte que toute maison bénéficiant d’une grosse rénovation en France ne rate pas l’opportunité de devenir une maison basse consommation par la même occasion. Un second objectif est que Sénova intervienne sur plus de la moitié des projets de rénovation en France en 2020.


    Plus d’informations sur http://www.senova.fr/

Combattre la procrastination (2/2)

Combattre la procrastination (2/2)

Deuxième et dernière partie de nos suggestions sur la lutte contre la procrastination. Dans la première partie, nous avons déjà vu qu’il était salutaire de comprendre, suivant les cas, s’il s’agissait d’une procrastination pourquoi ou d’une procrastination comment, et de compartimenter son temps de façon à totalement le contrôler. Aujourd’hui, trois autres habitudes à prendre.

3. Apprenez à aimer travailler. Beaucoup de préparationnaires ont été conditionnés à penser que des élèves réellement intelligents n’avaient pas besoin de travailler dur pour réussir dans ce qu’ils entreprenaient. Pour la plupart d’entre eux, cette pré-conception héritée n’a pas été démentie par leurs années lycée, qu’ils ont passées à faire fructifier leurs facilités sans faire d’effort pour les développer.

C’est pourquoi il est nécessaire que vous fassiez l’effort conscient de bien comprendre intérieurement pourquoi vous devez travailler. Décrire toutes ces raisons, à court terme et à long terme, serait l’objet d’un autre article : faites l’effort, en attendant, de le faire vous-même. Aussi incroyable que cela puisse paraître à ceux qui viennent de commencer leur prépa, il n’est pas rare de trouver des élèves de prépa, surtout en deuxième année, qui ont appris à authentiquement aimer travailler, tout comme on apprend à aimer des tâches ingrates comme nettoyer sa maison, par exemple ; cette qualité, qu’ils ont développé, les aide grandement chaque jour.

4. Sachez vous récompenser. Les « procrastinateurs » ont naturellement beaucoup de mal à retarder la gratification de leur travail. C’est pourquoi les jeux, le blabla, la glande sur internet sont si populaires chez eux : la « gratification » y est instantanée. Pour faire de ce penchant naturel une force, apprenez à voir chaque moment où vous remplissez une tâche que vous vous êtes fixé comme un vrai progrès, une gratification en elle-même dans la construction de votre personnalité.

5. Vous n’allez pas aimer ces changements. Acceptez-le et continuez à avancer. « La route vers le but fixé est longue et périlleuse / Et souvent bordée de tavernes aux enseignes lumineuses » (IAM – La Saga). Notre cerveau aime les habitudes. Changer une habitude prend du temps, et les sirènes nous rappelant à nos addictions passées sont difficiles à réduire au silence au nom du but fixé. Combattre la procrastination va être difficile, et très inconfortable au début.

Mais rendez-vous compte de cela : vous n’êtes pas vos habitudes. Vous avez un libre-arbitre qui peut influencer vos actions au jour le jour au nom d’une cause que vous jugez valable. Encore mieux : vous construisez une habitude qui n’en finira pas de porter ses fruits tout au long de votre vie active, et qui peut vous porter loin. Si cela fait mal, c’est un bon signe.

Voici une mind map complète, dont la source nous est inconnue, qui résume très bien les réflexes qu’il est salutaire de prendre pour battre la procrastination.

Combattre la procrastination (1/2)

Combattre la procrastination (1/2)

A lui seul, ce néologisme très (trop ?) en vogue résume les affres d’une grande majorité des préparationnaires. Nous sommes bien loin d’avoir un vaccin, mais voici quelques pistes pour se défaire de ce cercle vicieux, en deux articles.

D’abord, quelques fondamentaux. La plupart des « procrastinateurs » sont des élèves initialement loués pour leurs capacités mentales, qui interprètent leurs facilités comme un signe qu’ils n’ont pas besoin de structurer leur travail quotidien, que « tout vient facilement ». Prenant ainsi l’habitude de négliger la discipline et la rigueur, puisqu’il n’en a jamais vraiment eu besoin, leur cerveau s’habitue à cette indolence, et paralyse l’action consciente. Dans le rythme qu’impose la prépa, cette habitude (puisque, soyons précis, c’est de cela qu’il s’agit) a très vite fait d’être dévastatrice.

Se défaire de cette habitude, et en prendre de nouvelles, est donc un pas salutaire à faire. Nos suggestions :

1. Apprenez à reconnaître lorsque vous procrastinez, et à comprendre pourquoi vous le faîtes. On peut distinguer deux origines à la procrastination : la procrastination « pourquoi », et la procrastination « comment ». Vous ne trouvez pas d’intérêt à faire ce devoir d’anglais, et cela fait déjà deux heures que vous auriez déjà dû la terminer : pourquoi ? Vous repoussez les révisions du contrôle de Chimie qui portera sur les 3 derniers mois : comment ? Dans le premier cas, c’est une décision dont vous avez besoin : l’expédier ou ne pas la faire. Dans le second, c’est un plan d’attaque qu’il vous faut, avant de vous lancer dans une bataille si longue. Comprenez, lorsque vous repoussez du travail, de quel type de tâche vous vous cachez réellement, et commencez par exécuter cette tâche (décision, ou plan d’attaque). Enclencher un effort casse le cercle vicieux.

2. Prenez le contrôle conscient de votre temps. Chaque soir, sachez exactement, heure par heure, ce que vous ferez le lendemain jusqu’à l’heure de votre coucher. Prenez l’habitude d’établir vos MIT (Most Important Tasks, comme décrites dans JVVAIX, Chapitre I.2), et sachez maîtriser vos cycles de sommeil (JVVAIX, Chapitre II.1), en adoptant un rythme régulier. Lorsque vous travaillez dans la journée, limitez au maximum les entorses que vous faîtes à votre règlement, ainsi que toute forme d’interruption que vous ne contrôlez pas : téléphone, mail en fonction push, etc. Cadencez votre alternance travail / pause de la manière la plus régulière possible, voire en la chronométrant (par exemple, utilisez la technique Pomodoro avec un timer comme http://e.ggtimer.com/). L’habitude de ne pas procrastiner se prend en étant maître de chaque minute de votre temps.

Cinq lois de productivité à connaître en prépa – La loi de Murphy (4/5)

Cinq lois de productivité à connaître en prépa – La loi de Murphy (4/5)

« Si un projet peut mal tourner, il va infailliblement mal tourner » : telle est la promesse de la Loi de Murphy, adage à mi-chemin entre plaisanterie aisément relayée et principe sain de pessimisme forçant à parer à toutes les éventualités.

La loi de Murphy n’a évidemment rien de scientifique ou de statistique, elle tient principalement au fait qu’un événement négatif marque plus le sujet qu’une réussite ; un biais communément partagé consiste donc à de parer au mieux à l’éventualité d’un échec. Cependant, il peut s’agir d’un excellent principe de précaution dans le cas où ne pas rater une tâche, ou une échéance, est réellement capital.

Separateur

Qu’est ce que cela veut dire pour vous ? Que vous avez tout intérêt à lister les événements capitaux, et à exercer une forme de paranoïa intelligente à leur égard : double réveil le jour des DS (éventuellement même charger un ami de faire « troisième réveil »), achat dès aujourd’hui de batteries de rechange pour votre calculatrice et votre montre, doubler tous vos stylos, etc. Au-delà de ça, soyez infaillible sur les éléments déterminants de chaque matière : cours en maths, règles en langues, etc. Le jour où tout va mal… vous vous en remercierez.

La semaine prochaine, la loi de Parkinson vous montrera comment mettre à profit votre manie de toujours tout travailler à la dernière minute.