L’Auteur

L’Auteur

Pierre Chapon a intégré Polytechnique en 2005 après deux années de prépa PC au Lycée Sainte Geneviève (Versailles). Une fois intégré, il est revenu dans sa prépa comme khôlleur en Maths.

En tant qu’élève en prépa, il a minutieusement décomposé, matière par matière, ajustement après ajustement, les éléments précis qui faisaient progresser ses notes mécaniquement. En tant que khôlleur une fois intégré, il a renversé son point de vue et progressivement discerné avec précision ce que les correcteurs recherchent dans la prestation d’un candidat ; ainsi que les biais qui caractérisent leur notation.

Il est l’auteur de Je Vais Vous Apprendre à Intégrer L’X.


Qu’est-ce que tu retiendras de la prépa ? La prépa m’a appris à me dépasser : en rentrant en prépa, il m’était impossible d’imaginer le niveau de connaissance et d’efficacité que j’atteindrais deux ans plus tard. De ce point de vue, c’est une expérience d’une grande valeur pour aborder toute sorte de défis par la suite.

Qu’est-ce qu’a permis l’école d’ingénieur pour toi ? De rencontrer des gens remarquables et très différents, et de s’ouvrir sur le monde : les années en école sont d’une rare intensité. Puis par la suite, qu’on le déplore ou qu’on s’en félicite, j’ai pu constater que le diplôme délivré par les bonnes écoles d’ingénieur ouvre réellement des portes : le jeu en vaut donc la chandelle !

Quels sont les trois aspects qui t’ont le plus surpris en entrant en prépa ?

  • Il n’y a pas de passage obligé par des notes catastrophiques. Contrairement à une idée répandue, les professeurs et khôlleurs ne cherchent pas à casser les élèves en leur infligeant systématiquement des notes en dessous de 5 au début : ils utilisent toute la plage de notes pour pouvoir classer les élèves et les moyennes de classes tournent autour de 10.
  • On se fait de très bons copains dès les premières semaines. De nombreux anciens en témoignent : parmi les très bons amis il y en a presque toujours quelques uns de prépa. Cet environnement intense et exigeant est très propice à l’entraide et l’esprit d’équipe, et la plupart des préparationnaires comprennent que la majeure partie de leurs concurrents n’est pas dans leur classe.
  • Les différences de niveau issues du Lycée sont gommées très rapidement. Pour les matières scientifiques, le cours met en place proprement toutes les notions depuis la base : même si le rythme est soutenu, on a la possibilité d’assimiler plus solidement tout le cours de Lycée. Par ailleurs, le volume de cours est tellement plus important que celui du Lycée que l’avance que peuvent avoir quelques élèves issus d’une terminale où l’on couvrait éventuellement quelques points hors programme n’a rien de déterminante.