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Bien aborder la 5/2

Bien aborder la 5/2

Autre nouveauté des dernières éditions, destinée à ceux d’entre vous qui entament une 5/2, pour vous aider à prendre le bon départ et à adapter vos habitudes de travail afin de tirer le maximum de bénéfices de cet investissement supplémentaire.

En quelques mots…
Le chapitre évoque tour à tour : la nécessité de faire un diagnostic, pourquoi il est nécessaire de se faire aider et par qui, les dangers de se laisser bercer durant la période de septembre à décembre. Mais il est surtout très optimiste, expliquant dans quelle mesure le choix parfois difficile de faire 5/2 peut s’avérer particulièrement payant si le virage est bien négocié, et détaillant un plan de bataille, matière par matière, d’une année de 5/2 réussie.

Pourquoi ce chapitre en plus ?
D’une part, ce chapitre répond à quelques demandes particulières de lecteurs, mais il permet aussi de nuancer le caractère volontairement directif du reste du livre, en reconnaissant la diversité des situations des étudiants.

Les T.I.P.E.

Les T.I.P.E.

Nous commençons cette série sur les nouveautés des dernières éditions avec un article sur un nouveau chapitre cette année : les T.I.P.E, pour Travaux d’Initiative Personnelle Encadrés.

Travaux d'Initiative Personnelle Encadrés
Travaux d’Initiative Personnelle Encadrés

Dans le paysage des matières étudiées en prépa, le Travail d’Initiative Personnelle Encadré (TIPE) occupe une place à part. En effet, du fait des objectifs pédagogiques propres au TIPE (à savoir : favoriser l’initiative et la curiosité), très peu de contraintes vous sont imposées, ce qui est pour le moins déroutant en comparaison des autres disciplines.

Dans le système prépa, où le travail est très souvent mis les rails et où on ne doit s’occuper la plupart du temps que de se l’approprier efficacement, le caractère heurté du rythme du T.I.P.E. fait figure d’exception. Découvrez donc les tenants et les aboutissants d’une préparation efficace, telle que conseillée par les jurys et par les anciens élèves.

Vous trouverez un extrait du nouveau chapitre sur notre site : ici.

Métiers après l’école d’ingénieur : adjoint au chef de bureau, direction du budget

Métiers après l’école d’ingénieur : adjoint au chef de bureau, direction du budget

Nous continuons notre série sur les métiers auxquels peuvent mener des études en école d’ingénieur. Aujourd’hui c’est au tour d’Aymeric, adjoint au chef de bureau, en charge de l’audiovisuel public et du secteur postal, direction du budget.

N’hésitez pas à nous contacter (sur notre page contact ou via @integrerlx sur Twitter) pour nous proposer des interviews sur des métiers qui vous intéressent : nous essaierons de trouver les bons profils via notre réseau.

 

 

En quelques lignes, en quoi consiste ton activité ?

Très schématiquement, la direction du budget est à l’Etat ce qu’une direction financière est à une entreprise. Nous sommes ainsi chargés d’expertiser l’ensemble des dépenses de l’Etat et de proposer, en lien avec les ministères, des pistes de réformes et d’amélioration afin de dépenser mieux ou de dépenser moins.
La direction du budget répartit ses agents par secteurs de dépenses. Je suis en charge de la tutelle budgétaire et stratégique des sociétés de l’audiovisuel public (France Télévisions, Radio France, Arte, Audiovisuel extérieur de la France et l’INA) et de La Poste. Mon poste actuel regroupe ainsi trois tâches principales : (i) chaque année, la participation à l’élaboration du budget de l’Etat, à son exécution et enfin à sa clôture, (ii) tout au long de l’année, le suivi de l’actualité financière et opérationnelle des sociétés de mon portefeuille, notamment via la préparation des conseils d’administrations et des différents comités qui ont lieu une fois par trimestre au moins pour chacune d’entre elles, et (iii) au fil des changements de PDG (tous les 5 ans environ), la négociation de contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens entre l’Etat et les sociétés de l’audiovisuel public qui fixent des objectifs à atteindre et mettent en regard un plan d’affaires pour atteindre ces objectifs.

A quoi ressemble ton quotidien ?

La concomitance de l’ensemble des activités évoquées supra, aux fréquences bien différentes, donne à mon poste un côté varié qui rend difficile la définition d’une journée « type ». Evoquons tout de même les grandes briques qui composent mes différentes journées : du travail au bureau pour instruire les dossiers, préparer les réponses à des saisines des assemblées ou de la Cour des comptes par exemple, définir avec ma hiérarchie des positions à tenir ; des réunions à l’extérieur avec des personnes du ministère de la culture, des différentes sociétés (directeur général adjoint, directeur financier, directeurs opérationnels…) ou du monde de l’audiovisuel (producteurs…) afin d’échanger sur les sujets d’actualité, de faire valoir les positions de la direction du budget et de préparer, quand nécessaire, les arbitrages qui pourront être politiques et qui auront lieu à un plus haut niveau. Si le mail et le téléphone restent les outils privilégiés pour les échanges bilatéraux ou multilatéraux d’informations, les réunions physiques tiennent tout de même une place prépondérante.

Quelles sont les qualités nécessaires pour faire ce métier ?

Toutes les qualités sont les bienvenues dans ce métier. J’en citerai trois qui me semblent être les plus importantes :
– la capacité d’écoute, d’appropriation rapide d’un sujet et de réaction : n’étant pas expert des très nombreux sujets qu’il a à traiter, le budgétaire doit savoir recueillir l’information qu’il lui manque, écouter les arguments en faveur ou en défaveur des réformes qu’il souhaite porter, et proposer rapidement des positions à faire défendre par sa hiérarchie qui soient les plus à même de préserver l’intérêt budgétaire de l’Etat et conciliables avec les orientations politiques du moment ;
– la qualité d’argumentation et de persuasion : toute réforme, quelque bonne qu’elle soit, suscite des oppositions et des réticences qu’elle ne peut surmonter que si elle est suffisamment argumentée et réfléchie ;
– la rigueur : les chiffres que nous produisons régulièrement se doivent d’être les plus robustes possible ; les raisonnements sur lesquels nous appuyons les réformes se doivent d’être le plus argumentés possible. Tout ceci nécessite une très grande rigueur intellectuelle.

Qu’est-ce qui te plait particulièrement dans cette activité ?
Sans trop détailler, travailler à la direction du budget offre l’opportunité d’être proche de l’endroit où se prennent les décisions (la chaîne hiérarchique est très courte), d’avoir rapidement une vision transversale des politiques publiques par le biais du suivi des dépenses qui les soutiennent, et enfin d’être dès le premier jour exposé et responsabilisé.

Quel a été ton parcours pour en arriver là ?

Mon parcours, très éclectique, n’est pas représentatif du parcours typique des ingénieurs travaillant à Bercy et ne constitue donc pas un prérequis. Il n’en est qu’un parmi beaucoup d’autres.
Après une classe préparatoire au lycée Sainte-Geneviève à Versailles (PCSI/PC) et deux ans d’études à l’Ecole Polytechnique, j’ai été admis en 2008 dans le Corps de Ponts. J’ai alors effectué une première année de formation complémentaire à l’université de Berkeley aux Etats-Unis et obtenu un master en génie civil. Lors de mon retour en France l’année suivante, j’ai effectué un stage à AXA Private Equity dans un fonds investissant dans les infrastructures en Europe. J’ai enfin choisi d’achever ma formation à Londres, à la London School of Economics, avant d’entrer en 2011 à la direction du budget.

En quoi être ingénieur est un atout ?

Au risque de paraître caricatural, la rigueur et la logique développées durant des études d’ingénieur servent naturellement à la structuration de raisonnements clairs, par étape, qui sont très rassurants pour les décideurs. Plus largement, la formation d’ingénieur permet de développer des capacités d’appropriation de sujets complexes, dans un laps de temps réduit. Finalement, bien plus que des savoir-faire techniques, la formation d’ingénieur m’est utile par les réflexes qu’elle m’a permis d’acquérir (réduction d’un problème à ses grandes variables, prise d’hypothèses, état d’esprit critique…)

Quelles sont les évolutions possibles par la suite ?

Sans évoquer mes aspirations personnelles, voici un éventail non exhaustif des parcours que j’ai pu observer depuis mon arrivée à la direction du budget. Ils sont autant de voies d’évolution possibles :
– sans surprise, l’évolution au sein de la direction du budget est la voie la plus naturelle (évolution vers d’autres types de dépenses publiques et d’autres secteurs, en tant qu’adjoint puis potentiellement en tant que chef de bureau…) ;
– l’évolution vers d’autres sphères de la fonction publique, dans d’autres directions à Bercy ou dans d’autres ministères (ministère de l’industrie, ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie…), à Paris en régions ou à l’étranger est aussi envisageable ;
– la compétence budgétaire étant une compétence rare et recherchée dans l’Etat, des opportunités de passages par des cabinets ministériels ou par les directions financières des ministères peuvent par ailleurs être offertes ;
– enfin, la bascule dans le secteur parapublic ou privé se fait très bien, notamment pour des ingénieurs de formation.

 

Integrerlx souhaite bonne chance à tous les candidats pour le début des écrits !

Integrerlx souhaite bonne chance à tous les candidats pour le début des écrits !

Les écrits commencent et vous devez tout naturellement vous sentir à la fois anxieux et impatients d’en découdre. Mais vous devez aussi être fiers pour tous les efforts que vous avez fourni jusqu’à maintenant.

 

Bon courage pour les épreuves !
Bon courage pour les épreuves !

 

Le plus important est de croire en vos chances d’atteindre votre objectif jusqu’au bout et de ne pas vous laisser déstabiliser. Vous ne ferez vraisemblablement pas le parcours sans faute mais ne paniquez pas : vous avez trois ou quatre concours et chaque concours comporte de nombreuses épreuves, les chances de rattraper un éventuel accident sont donc nombreuses. J’avais personnellement raté une épreuve de physique de l’X (j’avais eu 6), ce qui ne m’a pas empêché d’intégrer !

Par ailleurs, si vous en avez la possibilité, faites un peu de sport après les épreuves pour vous aider à trouver facilement le sommeil.

Bonne chance à tous,

Pierre

Les métiers après l’école d’ingénieur : Officier à la Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP)

Les métiers après l’école d’ingénieur : Officier à la Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP)

Nous continuons notre série sur les métiers auxquels peuvent mener des études en école d’ingénieur. Aujourd’hui c’est au tour de Thomas, Officier à la Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP).

N’hésitez pas à nous contacter (sur notre page contact ou via @integrerlx sur Twitter) pour nous proposer des interviews sur des métiers qui vous intéressent : nous essaierons de trouver les bons profils via notre réseau.

 

Pompier Paris

 

En quelques lignes, en quoi consiste ton activité ?

Agé de 34 ans, après une première expérience de 8 années en unité opérationnelle (lieutenant puis capitaine), je suis actuellement officier supérieur au sein de l’état-major d’un groupement d’incendie et de secours. Ce dernier défend 1/3 de la capitale et un département de la petite couronne (2 millions d’habitants).
Je suis en charge de la prévision opérationnelle. Cette activité prospective cherche à rendre plus efficiente les déploiements opérationnels (casernes, engins, hommes…), au regard des analyses statistiques et de l’évolution des risques et du secteur.
Je participe par ailleurs au suivi des opérations (550 interventions / jours) des 25 centres de secours depuis la salle opérationnelle.
Enfin, j’interviens en tant qualité d’ « officier poste de commandement tactique » lors d’interventions importantes afin de coordonner les moyens engagés sous les ordres du commandant des opérations (un départ quotidien environ).

A quoi ressemble ton quotidien ?

En début de carrière, le rôle d’un lieutenant, chef de garde incendie, est de commander 30 à 40 sapeurs-pompiers à la fois en centre de secours pour les activités quotidiennes et en prenant part aux interventions de son secteur.
Le capitaine, qui commande 2 à 4 casernes, est plus autonome et occupe une grande partie de son temps à l’administration générale de sa compagnie, qui peut compter jusqu’à 250 hommes. Il intervient pour les interventions plus importantes ou délicates.

A présent, je suis commandant dans l’état-major opérationnel (ie le back office) d’un groupement d’incendie commandé par un colonel et comprenant 8 compagnies (i.e. front office). Je participe à la gestion globale des 550 interventions quotidiennes et mes journées se partagent entre :
– la planification (à froid) : à travers des travaux d’analyses et de synthèses ;
– la conduite (à chaud): qui se traduit par de l’animation en salle opérationnelle.
Je parviens également à faire quelques séances de sport par semaine, et mes journées (nuit et WE…) restent ponctuées par les interventions, qui constituent une source de motivation essentielle !
De plus, ayant préparé le cours de l’école de guerre, j’ai repris un rythme de prépa en soirée depuis plus d’un an…

Quelles sont les qualités nécessaires pour faire ce métier ?

Les sapeurs-pompiers sont par nature passionnés par leur métier, ce qui leur permet de surmonter la plupart des épreuves.
Au quotidien, je dirais que l’humilité et la remise en question sont deux qualités complémentaires essentielles. Elles permettent de rester au meilleur niveau (physique, technique, intellectuel) afin de ne pas tomber dans la routine, de ne pas commettre d’erreur et de s’adapter à un contexte d’engagement en évolution permanente.

En tant que soldat (nous appartenons à l’armée de Terre), nous avons un statut particulier, plus exigeant que nos pairs civils. Celui-ci constitue un gage de qualité, mais suppose un sens de l’engagement affirmé afin de pouvoir en accepter toutes les exigences.

Enfin, en tant qu’officier, l’exemplarité est une fondamentale : dans l’effort, le comportement, l’éthique, la tenue, la discipline morale…
Je pense que la plupart des « X » ont perçu ces valeurs, lors de leur 1ère année au sein du milieu de la Défense, qui constitue à mon sens une expérience essentielle, à l’heure où les nouvelles générations méconnaissent leurs armées.

Qu’est-ce qui te plait particulièrement dans cette activité ?
Tout d’abord le fait que depuis 12 ans à présent, je n’ai jamais eu l’impression de me lever le matin pour aller bosser… !
Ensuite l’opportunité de pouvoir vivre des situations hors du commun : telles que lors d’interventions exceptionnelles à Paris ou à l’occasion d’une vingtaine de lancements d’Ariane 5 aux 1ères loges.

Quel a été ton parcours pour en arriver là ?

J’ai intégré les Arts-Métiers après une CPGE en filière techno. Après mes 3 années en école, j’ai rejoins l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr pour une année de formation militaire intensive.
J’ai ensuite suivi en parcours d’officier dans l’armée de Terre, alternant périodes de formation et postes opérationnels en tant que sapeur-pompier de Paris (dans le Nord de la capitale et le 93, et au centre spatial guyanais à Kourou où j’ai commandé ma compagnie).
Je suis par ailleurs spécialisé dans les risques NRBC (nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques).

En quoi être ingénieur est un atout ?

Le pragmatisme, la méthologie et la curiosité me sont particulièrement utiles au quotidien.
Pour moi, l’ingénieur ne détient pas la vérité vraie et ce n’est pas un disque dur ambulant. Face à un problème, il doit savoir prendre du recul et revenir le lendemain (après une nuit blanche…) avec une solution qui marche…c’est ce principe que j’adopte face aux problématiques.

Pour les interventions, par contre, il s’agit davantage de décider dans l’incertitude. Et dans ce cas c’est vraiment ma formation d’officier à Saint-Cyr qui me permet d’y parvenir dans les meilleures conditions.

Quelles sont les évolutions possibles par la suite ?

A cours terme je vais rejoindre l’Ecole de Guerre, dont j’ai réussi le concours. Il s’agit d’un passage obligé pour les officiers afin de pouvoir accéder aux responsabilités plus élevées. Je devrais poursuivre par un Master lié aux risques NRBC.

Je devrais ensuite servir dans un état-major dans ce domaine, avant de pouvoir revenir par la suite à la BSPP pour y commander un groupement d’incendie en tant que colonel.

 

Cinq lois de productivité à connaître en prépa – La loi de Parkinson (5/5)

Cinq lois de productivité à connaître en prépa – La loi de Parkinson (5/5)

«Le travail s’étale de façon à occuper le temps disponible pour son achèvement » Les lecteurs de JVVAIX le savent, la Loi de Parkinson, exprimée par l’essayiste britannique Cyril Parkinson, explique en grande partie pourquoi toute forme de session de travail non méticuleusement planifiée échappera difficilement à la perte de temps ; et pourquoi, à l’inverse, la productivité objective d’un travailleur forcé d’exécuter une tâche résolument trop importante pour le temps qui lui est imparti (souvent à la dernière minute) atteint des records.

 

Prenez l’exemple des maths. Avez-vous déjà mesuré à quel point vous êtes plus efficace sur un devoir surveillé en quatre heures que sur le même devoir que vous pourriez faire à la maison en un week-end ? C’est en partie dû à l’absence d’interruptions (voir la loi des séquences homogènes), mais c’est surtout dû au contexte. Se dépasser n’est pas un choix, c’est une nécessité face à la deadline inamovible qui approche : le sentiment d’urgence vous galvanise et vous force à vous concentrer.

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Qu’est ce que cela veut dire pour vous ? Qu’avant chaque session de travail, vous avez tout intérêt à en fixer l’heure de fin, et lorsque cette heure arrive, à changer de matière ou de sujet. Si cela doit passer par ne pas achever la tâche en cours, qu’il en soit ainsi : après tout, vous ne l’auriez pas terminée en devoir surveillé non plus. Compartimentez toujours votre travail, en prenant l’habitude de faire de micro-emplois du temps pour tout. Vous arriverez à un découpage fait de deadlines successives, qui vous conféreront un sentiment d’urgence sain.

Cinq lois de productivité à connaître en prépa – La loi de Murphy (4/5)

Cinq lois de productivité à connaître en prépa – La loi de Murphy (4/5)

« Si un projet peut mal tourner, il va infailliblement mal tourner » : telle est la promesse de la Loi de Murphy, adage à mi-chemin entre plaisanterie aisément relayée et principe sain de pessimisme forçant à parer à toutes les éventualités.

 

La loi de Murphy n’a évidemment rien de scientifique ou de statistique, elle tient principalement au fait qu’un événement négatif marque plus le sujet qu’une réussite ; un biais communément partagé consiste donc à de parer au mieux à l’éventualité d’un échec. Cependant, il peut s’agir d’un excellent principe de précaution dans le cas où ne pas rater une tâche, ou une échéance, est réellement capital.

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Qu’est ce que cela veut dire pour vous ? Que vous avez tout intérêt à lister les événements capitaux, et à exercer une forme de paranoïa intelligente à leur égard : double réveil le jour des DS (éventuellement même charger un ami de faire « troisième réveil »), achat dès aujourd’hui de batteries de rechange pour votre calculatrice et votre montre, doubler tous vos stylos, etc. Au-delà de ça, soyez infaillible sur les éléments déterminants de chaque matière : cours en maths, règles en langues, etc. Le jour où tout va mal… vous vous en remercierez.

La semaine prochaine, la loi de Parkinson vous montrera comment mettre à profit votre manie de toujours tout travailler à la dernière minute.

Cinq lois de productivité à connaître en prépa – La loi des séquences homogènes (3/5)

Cinq lois de productivité à connaître en prépa – La loi des séquences homogènes (3/5)

Souvent appelée loi de Carlson, du nom de son inventeur supposé, la loi des séquences homogènes stipule qu’une tâche effectuée en une fois (séquence homogène) demande moins de temps et d’efforts qu’une tâche réalisée en plusieurs fois. L’interruption dans une tâche a un coût en termes de productivité, qui est très souvent sous-estimé : c’est la cassure dans le « flow ».

 

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Qu’est ce que cela veut dire pour vous ? Lorsque vous travaillez, veillez toujours à limiter au maximum les risques d’être interrompu. Car le plus souvent, le temps perdu à cause de l’interruption d’une tâche est supérieur au temps de l’interruption lui-même. Lorsque vous vous autorisez une pause en revanche, prenez-là de bon cœur. Alternez travail et détente selon vos besoins, pas ceux des autres : éteignez votre portable, fermez votre porte, et signifiez bien à votre entourage que vous ne souhaitez pas être interrompu.

La semaine prochaine, la loi de Murphy vous aidera à identifier et assurer les éléments qui comptent réellement dans votre préparation.

Cinq lois de productivité à connaître en prépa – La loi des rendements décroissants (2/5)

Cinq lois de productivité à connaître en prépa – La loi des rendements décroissants (2/5)

La loi des rendements décroissants, popularisée par David Ricardo, exprime le principe simple selon lequel, dans tout projet, les efforts portés en premier sont les plus rentables, et que, à mesure que le projet croît, chaque « unité » d’effort supplémentaire produit un rendement proportionnellement moindre que celle qui lui précède.

 

Source : relationship-economy.com

 

Toutes choses étant égales par ailleurs, chaque heure passée à travailler votre langue vivante aura un rendement relatif inférieur à la précédente : elle apporte sa pierre à un édifice plus solide, pour qui elle est donc moins vitale.

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Qu’est ce que cela veut dire pour vous ? Cela veut simplement dire qu’il faut prioriser, toutes choses étant égales par ailleurs, les matières où vous n’êtes pas encore bon : chaque effort est payé cash. Il est bien plus facile de passer de 2 à 7 que de 12 à 17. Par ailleurs, plus les heures avancent, moins il est utile de vous acharner sur ce devoir de maths qui vous a déjà pris deux demies-journées, quand d’autres tâches réclament votre effort et paieraient bien.
La loi des rendements décroissants souligne à quel point la modération est positive en toute chose, et qu’en prépa, il faut ne jamais mettre tous vos oeufs dans le même panier.

La semaine prochaine, découvrez la loi des séquences homogènes, et connaissez la réelle némésis d’une session de travail en prépa.

Cinq lois de productivité à connaître en prépa – La loi de Pareto (1/5)

Cinq lois de productivité à connaître en prépa – La loi de Pareto (1/5)

Les lecteurs de JVVAIX le savent : la loi de Pareto (ou règle des 80/20), stipule que dans toute mobilisation d’efforts en vue d’un objectif fixé, 20% des efforts les plus stratégiques produisent 80% de l’effet.

Vilfredo Pareto

 

Ce sont les 20% des questions de votre DM de maths qui compteront pour 80% de la différence que vous ferez d’avec vos camarades, 20% du temps passé sur votre révision du vocabulaire et de tournures en anglais qui générera 80% de la matière que vous utiliserez le jour du devoir. A l’inverse, 80% des ressources (en temps, en efforts, en argent), que vous consommerez pour arriver à vos fins ne contribueront qu’a minima vers l’objectif choisi. C’est lorsque vous passez deux heures en TD d’informatique en binôme avec un camarade plus à l’aise que vous et qui fait le TD presque tout seul. C’est lorsque vous restez dans votre zone de confort en maths en passant du temps à chercher superficiellement des exercices corrigés et en regardant rapidement la correction.

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Qu’est-ce que cela veut dire pour vous ? Que vous devez élaguer l’emploi de votre temps pour le consacrer à des tâches qui en valent toujours la peine en vue de l’objectif des deux ans : réussir le concours. Vous devez identifier ces 20% de l’effort qui, pour vous, se traduisent par 80% de l’effet, et les répliquer autant de fois qu’il le faudra. Dans tous les cas, retenez une chose : en prépa, traitez votre temps comme une ressource très rare, et exigez-en le meilleur.

La semaine prochaine, découvrez la loi des rendements décroissants, et ce qu’elle implique pour vous en prépa.