Étiquette : productivité

Bien aborder la 5/2

Bien aborder la 5/2

Autre nouveauté des dernières éditions, destinée à ceux d’entre vous qui entament une 5/2, pour vous aider à prendre le bon départ et à adapter vos habitudes de travail afin de tirer le maximum de bénéfices de cet investissement supplémentaire.

En quelques mots…
Le chapitre évoque tour à tour : la nécessité de faire un diagnostic, pourquoi il est nécessaire de se faire aider et par qui, les dangers de se laisser bercer durant la période de septembre à décembre. Mais il est surtout très optimiste, expliquant dans quelle mesure le choix parfois difficile de faire 5/2 peut s’avérer particulièrement payant si le virage est bien négocié, et détaillant un plan de bataille, matière par matière, d’une année de 5/2 réussie.

Pourquoi ce chapitre en plus ?
D’une part, ce chapitre répond à quelques demandes particulières de lecteurs, mais il permet aussi de nuancer le caractère volontairement directif du reste du livre, en reconnaissant la diversité des situations des étudiants.

Cinq lois de productivité à connaître en prépa – La loi de Parkinson (5/5)

Cinq lois de productivité à connaître en prépa – La loi de Parkinson (5/5)

«Le travail s’étale de façon à occuper le temps disponible pour son achèvement » Les lecteurs de JVVAIX le savent, la Loi de Parkinson, exprimée par l’essayiste britannique Cyril Parkinson, explique en grande partie pourquoi toute forme de session de travail non méticuleusement planifiée échappera difficilement à la perte de temps ; et pourquoi, à l’inverse, la productivité objective d’un travailleur forcé d’exécuter une tâche résolument trop importante pour le temps qui lui est imparti (souvent à la dernière minute) atteint des records.

 

Prenez l’exemple des maths. Avez-vous déjà mesuré à quel point vous êtes plus efficace sur un devoir surveillé en quatre heures que sur le même devoir que vous pourriez faire à la maison en un week-end ? C’est en partie dû à l’absence d’interruptions (voir la loi des séquences homogènes), mais c’est surtout dû au contexte. Se dépasser n’est pas un choix, c’est une nécessité face à la deadline inamovible qui approche : le sentiment d’urgence vous galvanise et vous force à vous concentrer.

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Qu’est ce que cela veut dire pour vous ? Qu’avant chaque session de travail, vous avez tout intérêt à en fixer l’heure de fin, et lorsque cette heure arrive, à changer de matière ou de sujet. Si cela doit passer par ne pas achever la tâche en cours, qu’il en soit ainsi : après tout, vous ne l’auriez pas terminée en devoir surveillé non plus. Compartimentez toujours votre travail, en prenant l’habitude de faire de micro-emplois du temps pour tout. Vous arriverez à un découpage fait de deadlines successives, qui vous conféreront un sentiment d’urgence sain.

Cinq lois de productivité à connaître en prépa – La loi de Murphy (4/5)

Cinq lois de productivité à connaître en prépa – La loi de Murphy (4/5)

« Si un projet peut mal tourner, il va infailliblement mal tourner » : telle est la promesse de la Loi de Murphy, adage à mi-chemin entre plaisanterie aisément relayée et principe sain de pessimisme forçant à parer à toutes les éventualités.

 

La loi de Murphy n’a évidemment rien de scientifique ou de statistique, elle tient principalement au fait qu’un événement négatif marque plus le sujet qu’une réussite ; un biais communément partagé consiste donc à de parer au mieux à l’éventualité d’un échec. Cependant, il peut s’agir d’un excellent principe de précaution dans le cas où ne pas rater une tâche, ou une échéance, est réellement capital.

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Qu’est ce que cela veut dire pour vous ? Que vous avez tout intérêt à lister les événements capitaux, et à exercer une forme de paranoïa intelligente à leur égard : double réveil le jour des DS (éventuellement même charger un ami de faire « troisième réveil »), achat dès aujourd’hui de batteries de rechange pour votre calculatrice et votre montre, doubler tous vos stylos, etc. Au-delà de ça, soyez infaillible sur les éléments déterminants de chaque matière : cours en maths, règles en langues, etc. Le jour où tout va mal… vous vous en remercierez.

La semaine prochaine, la loi de Parkinson vous montrera comment mettre à profit votre manie de toujours tout travailler à la dernière minute.

Cinq lois de productivité à connaître en prépa – La loi des séquences homogènes (3/5)

Cinq lois de productivité à connaître en prépa – La loi des séquences homogènes (3/5)

Souvent appelée loi de Carlson, du nom de son inventeur supposé, la loi des séquences homogènes stipule qu’une tâche effectuée en une fois (séquence homogène) demande moins de temps et d’efforts qu’une tâche réalisée en plusieurs fois. L’interruption dans une tâche a un coût en termes de productivité, qui est très souvent sous-estimé : c’est la cassure dans le « flow ».

 

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Qu’est ce que cela veut dire pour vous ? Lorsque vous travaillez, veillez toujours à limiter au maximum les risques d’être interrompu. Car le plus souvent, le temps perdu à cause de l’interruption d’une tâche est supérieur au temps de l’interruption lui-même. Lorsque vous vous autorisez une pause en revanche, prenez-là de bon cœur. Alternez travail et détente selon vos besoins, pas ceux des autres : éteignez votre portable, fermez votre porte, et signifiez bien à votre entourage que vous ne souhaitez pas être interrompu.

La semaine prochaine, la loi de Murphy vous aidera à identifier et assurer les éléments qui comptent réellement dans votre préparation.

Cinq lois de productivité à connaître en prépa – La loi des rendements décroissants (2/5)

Cinq lois de productivité à connaître en prépa – La loi des rendements décroissants (2/5)

La loi des rendements décroissants, popularisée par David Ricardo, exprime le principe simple selon lequel, dans tout projet, les efforts portés en premier sont les plus rentables, et que, à mesure que le projet croît, chaque « unité » d’effort supplémentaire produit un rendement proportionnellement moindre que celle qui lui précède.

 

Source : relationship-economy.com

 

Toutes choses étant égales par ailleurs, chaque heure passée à travailler votre langue vivante aura un rendement relatif inférieur à la précédente : elle apporte sa pierre à un édifice plus solide, pour qui elle est donc moins vitale.

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Qu’est ce que cela veut dire pour vous ? Cela veut simplement dire qu’il faut prioriser, toutes choses étant égales par ailleurs, les matières où vous n’êtes pas encore bon : chaque effort est payé cash. Il est bien plus facile de passer de 2 à 7 que de 12 à 17. Par ailleurs, plus les heures avancent, moins il est utile de vous acharner sur ce devoir de maths qui vous a déjà pris deux demies-journées, quand d’autres tâches réclament votre effort et paieraient bien.
La loi des rendements décroissants souligne à quel point la modération est positive en toute chose, et qu’en prépa, il faut ne jamais mettre tous vos oeufs dans le même panier.

La semaine prochaine, découvrez la loi des séquences homogènes, et connaissez la réelle némésis d’une session de travail en prépa.

Cinq lois de productivité à connaître en prépa – La loi de Pareto (1/5)

Cinq lois de productivité à connaître en prépa – La loi de Pareto (1/5)

Les lecteurs de JVVAIX le savent : la loi de Pareto (ou règle des 80/20), stipule que dans toute mobilisation d’efforts en vue d’un objectif fixé, 20% des efforts les plus stratégiques produisent 80% de l’effet.

Vilfredo Pareto

 

Ce sont les 20% des questions de votre DM de maths qui compteront pour 80% de la différence que vous ferez d’avec vos camarades, 20% du temps passé sur votre révision du vocabulaire et de tournures en anglais qui générera 80% de la matière que vous utiliserez le jour du devoir. A l’inverse, 80% des ressources (en temps, en efforts, en argent), que vous consommerez pour arriver à vos fins ne contribueront qu’a minima vers l’objectif choisi. C’est lorsque vous passez deux heures en TD d’informatique en binôme avec un camarade plus à l’aise que vous et qui fait le TD presque tout seul. C’est lorsque vous restez dans votre zone de confort en maths en passant du temps à chercher superficiellement des exercices corrigés et en regardant rapidement la correction.

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Qu’est-ce que cela veut dire pour vous ? Que vous devez élaguer l’emploi de votre temps pour le consacrer à des tâches qui en valent toujours la peine en vue de l’objectif des deux ans : réussir le concours. Vous devez identifier ces 20% de l’effort qui, pour vous, se traduisent par 80% de l’effet, et les répliquer autant de fois qu’il le faudra. Dans tous les cas, retenez une chose : en prépa, traitez votre temps comme une ressource très rare, et exigez-en le meilleur.

La semaine prochaine, découvrez la loi des rendements décroissants, et ce qu’elle implique pour vous en prépa.

La prépa 2.0 – aubaine ou piège ?

La prépa 2.0 – aubaine ou piège ?

La croissante numérisation des supports du savoir ces dernières années (portables, Ipad, Kindle, etc.), et la multiplication des ressources adaptées à ces nouveaux formats pose une question : dans un cursus où l’ensemble des cours et des évaluations au cours de l’année et aux concours resteront 100% papier pour encore longtemps, quelle place accorder à l’informatique ? Petite typologie.

vincentabry.com

Les ressources en ligne (annales, exercices corrigés, blogs comme celui-ci). L’accès gratuit et à jour à des ressources auparavant payantes ou inexistantes constitue clairement un progrès à mettre à profit par tout préparationnaire en 2012 : c’est notamment clé pour les recherches d’information pour votre TIPE. Attention cependant : prenez uniquement ce dont vous avez besoin et ne vous perdez pas dans le trou noir. Faites de l’abondance d’information un atout, n’en soyez surtout pas l’esclave, car il est clair qu’aucune ressource ne sera la réponse parfaite à vos problèmes. En particulier pour les exercices, dites-vous bien que :

  • ✓ Votre professeur est le mieux placé pour vous donner les exercices les plus pertinents pour vous
  • ✓ Ne pas chercher à fond les exercices est une perte de temps
  • ✓ A l’écrit comme à l’oral, on attend de vous une solution expliquée et rédigée : faire des QCM sur internet est donc, encore une fois, une perte de temps

– Les logiciels d’aide à la productivité. Des applications pour portable peuvent vous faciliter la vie : calculer vos cycles de sommeil (Sleep Cycle), établir des fiches mnémotechniques, en particulier pour les langues (AnkiSRS, Supermémo). Un bémol sur les applications de soi-disant e-learning, qui sont plus souvent des placebos à la réelle productivité que des boosters.

– Les « passe-temps » Facebook, Twitter, et le Tumblr de Justin Bieber ont extrêmement peu de portée pédagogique. Ils peuvent faire partie de votre temps de décompression, qui doit donc être limité et encadré. Si vous êtes en internat et que vous avez la chance de ne pas avoir d’ordinateur portable ou de tablette, vous limitez les risques ! Sinon, une astuce : vous pouvez greffer des petits logiciels ou « plug-ins » à votre navigateur internet, qui limiteront ou empêcheront l’accès à certains sites préalablement inscrits (par vous) comme responsable de votre perte de temps. Jetez un œil à Blocker.

Si les supports digitaux peuvent être utiles et sont dans certains cas à conseiller, il y a beaucoup de pièges, et le simple fait de les éviter vous donnera de l’avance sur les autres candidats. Tranchons donc, pour ceux qui se poseraient la question : vous n’avez pas besoin d’ordinateur ou d’Ipad en prépa, et d’expérience, il est probable que cela vous desserve même à long terme.

Nous mesurons pleinement l’ironie de dire cela sur un blog, qui plus est relayé par Facebook et Twitter, mais votre réussite passe avant tout ; observez ceux d’entre vous qui ne possèdent pas d’ordinateur ou d’Ipad : ils ne se posent même pas ce problème-là, et c’est très souvent tant mieux.

PS : cet article est cross-posté sur integrerHEC.fr, car pertinent aussi en prépa HEC !

Cinq commandements pour bien démarrer en prépa scientifique

Cinq commandements pour bien démarrer en prépa scientifique

Vous avez fait votre rentrée très récemment et il est temps de prendre vos marques pour affronter sereinement tous les défis qui vous attendent. Les éléments que vous trouverez ci-dessous font partie des bonnes habitudes à prendre dès le début de l’année, de façon à partir du bon pied.

Le 4L Trophy, rallye étudiant populaire en grande école. Source : 20 minutes

? Je lirai les rapports de jury 2010, 2011 et 2012 de chaque matière que je passerai aux concours. Je prendrai des notes sur ce que les correcteurs aiment voir et détestent voir dans les copies, et je tâcherai de l’inclure / le bannir dans l’ensemble de mes futures productions (pour ceux qui ont déjà Je vais vous apprendre à Intégrer l’X, vous pouvez gagner du temps car les rapports ont été décortiqués pour vous et vous y trouvez de nombreuses références – faîtes tout de même un travail de revue par vous-même).

? Je testerai et connaîtrai parfaitement mes préférences en termes de conditions de travail : efficacité différenciée matin/après-midi/soir, musique/silence/boules quiès, cahier/feuilles volantes, jusqu’aux plus petit détails : lumière, inclinaison du support, type de stylo, etc. Je profiterai des toutes premières semaines pour tout arranger de ce côté-ci, ce qui me fera gagner un temps incommensurable par la suite.

? Je m’assurerai chaque jour de faire trois tâches qui m’avancent dans la perspective d’être un meilleur candidat aux concours, indépendamment de mes devoirs maison ou khôlles. Je noterai chaque soir, avant de m’endormir, les trois tâches prévues pour le lendemain, afin de pouvoir tourner sereinement la page de la journée écoulée.

? Je ne passerai pas de temps sur un quelconque exercice avant d’avoir répondu aux deux questions suivantes : que veux-je en retirer pour les concours ? et comment vais-je le retenir précisément ? Si je n’ai pas de réponse précise à ces deux questions, il y a fort à parier que je ne sois pas en train de travailler, mais simplement d’occuper mon esprit ou de me donner bonne conscience.

? J’allouerai mon effort avant tout en fonction de l’importance réelle de chaque matière en vue des concours et non en fonction des échéances de court terme : pour la plupart d’entre vous, cela voudra dire travailler plus la langue vivante que vous ne le pensez ! Davantage d’informations à ce sujet dane l’extrait du livre proposé : I.3 – Connaissez l’Ennemi, et sur JVVAIX.

Bonne chance !

Cinq lois de productivité à connaître en prépa – La loi de Murphy (4/5)

Cinq lois de productivité à connaître en prépa – La loi de Murphy (4/5)

« Si un projet peut mal tourner, il va infailliblement mal tourner » : telle est la promesse de la Loi de Murphy, adage à mi-chemin entre plaisanterie aisément relayée et principe sain de pessimisme forçant à parer à toutes les éventualités.

La loi de Murphy n’a évidemment rien de scientifique ou de statistique, elle tient principalement au fait qu’un événement négatif marque plus le sujet qu’une réussite ; un biais communément partagé consiste donc à de parer au mieux à l’éventualité d’un échec. Cependant, il peut s’agir d’un excellent principe de précaution dans le cas où ne pas rater une tâche, ou une échéance, est réellement capital.

Separateur

Qu’est ce que cela veut dire pour vous ? Que vous avez tout intérêt à lister les événements capitaux, et à exercer une forme de paranoïa intelligente à leur égard : double réveil le jour des DS (éventuellement même charger un ami de faire « troisième réveil »), achat dès aujourd’hui de batteries de rechange pour votre calculatrice et votre montre, doubler tous vos stylos, etc. Au-delà de ça, soyez infaillible sur les éléments déterminants de chaque matière : cours en maths, règles en langues, etc. Le jour où tout va mal… vous vous en remercierez.

La semaine prochaine, la loi de Parkinson vous montrera comment mettre à profit votre manie de toujours tout travailler à la dernière minute.